Thursday, September 10, 2009

Patricia Habchi ou le clown aux mille contes

Elle porte sur scène le masque de ses personnages, elle trace sur son visage le sourire des clowns, et elle raconte des histoires. Elle, c’est Patricia Habchi qui, à 30 ans, s’apprête à défendre le Liban dans la section Conte des VIèmes Jeux de la Francophonie.

Après des études scéniques à l’IESAV à Beyrouth, et un DEA à Paris-III qui a porté sur l’analyse de pièces de théâtre contemporaines, Patricia Habchi parcourt le monde, entre stages, animation
d ’ ateliers et représentations théâtrales, emportée par son amour pour la scène. Un amour qu’elle continue à cultiver, de Paris à Bologne, de Londres à Ibiza, que ce soit en travaillant avec le conteur Jihad Darwish, en participant à des spectacles comme Transit de Hala Ghosn (Théâtre Monnot, 2008) ou en s’essayant à la création solo avec Le jour où ma grand-mère s’est envolée vers le ciel et Un livre de Haruki Murakami (2009).


À travers ces deux créations, qu’elle appelle ‘‘moments clownesques’’, la jeune actrice cherche à développer une écriture théâtrale qui aborderait les moments difficiles de notre existence, nos pensées quotidiennes ou nos folies cachées, par l’intermédiaire d’un personnage fragile, simple et gai, en somme drôle et attendrissant. Ses histoires de clown ou de conteur sont toutes créées de la même façon. « Je les prends par petits bouts et je me laisse aller à toutes les images et tous les souvenirs que ces paroles font naître en moi », confie-t-elle. Avec son langage simple, parfois tendrement enfantin, et même poétique, Patricia Habchi accomplira sa mission ; dans moins d’un mois, au Théâtre Béryte de l’USJ, elle devra ouvrir la brèche de l’imaginaire et nous y guider… letemps d’un rêve.

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